Grève dans la fonction publique le 3 avril

Posté par David FERRERO le 28/03/2025

Face à la gestion catastrophique des comptes publics par les gouvernements de Macron, les attaques contre les fonctionnaires deviennent une des réponses les plus courantes. Surfant sur les inquiétudes et les peurs de la population, et dans l'objectif assumé de favoriser les actionnaires du CAC 40, le gouvernement est prêt à sacrifier le bien de tous : les services publics.

Victime des coupes budgétaires, de la politique gestionnaire du chiffre, l'hôpital public souffre et dépérit. Mais cette situation n'est pas une fatalité, ni un destin inévitable. C'est un choix politique de plus en plus assumé.

La CGT ne laissera pas faire, nous sommes porteurs d'alternatives à ce marasme. En 2023, les exonérations de cotisations patronales ont privé la Sécurité Sociale de 75 milliards.

Le 3 avril, dans la rue, nous demandons un service public à la hauteur des besoins de la population et financé par une répartition juste des ressources.

Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU, FO et Solidaire refusent que les services publics soient sacrifiés sur l’autel des contraintes budgétaires ou d’une supposée « économie de guerre ».
D’autres voies sont possibles. Les organisations syndicales nationales appellent à la grève et à la mobilisation le 3 avril pour revendiquer :

  • Des services publics répondant aux besoins de la population partout sur le territoire.
  • Une augmentation de la valeur du point d’indice.
  • La suppression de la baisse de 10 % de la rémunération pendant les congés maladie.
  • La refonte et la revalorisation des grilles indiciaires.
  • L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.
  • Le rétablissement de la Garantie Individuelle de Pouvoir d'Achat (GIPA).

Sur le CHMS, nous vivons en ce moment les effets des politiques de casse budgétaire du service public. Le Plan de Sauvegarde des Investissements et des Projets voudrait faire reposer le sous-financement de l’hôpital sur les agents.
La CGT du CHMS refuse cette politique. C’est pourquoi nous revendiquons localement :

  • Aucune mesure d’économie sur le personnel et les remplacements.
  • Du personnel dans les services pour des soins de qualité en sécurité.

Ce n’est pas aux agents publics de payer, c’est à l’ARS, au ministère et au gouvernement !

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