Sans surprise et dans la droite ligne des politiques menées sous la présidence actuelle, le Premier ministre, fier de lui, a présenté son programme de destruction méthodique des services publics.
Après 8 ans de cadeaux fiscaux, de réduction des cotisations patronales et de "politique de l'offre", le constat est amer. La politique du "ruissellement" n'est qu'un dogme libéral moins crédible que la résurrection de Jésus ! (Voir à ce sujet l'article de Médiapart ici.)
Lorsqu'on constate un déficit, deux choix s'offrent à nous : réduire les dépenses ou augmenter les recettes. Les gouvernements successifs du président Macron ont choisi de… réduire les recettes ! Comme la CGT le dénonce depuis des années, la fuite en avant du capital pour sauver son modèle délétère fait payer la facture aux travailleurs.
Dans ce contexte, ne tirant aucune leçon des échecs de sa politique passée, sourd à la souffrance des soignants, aveugle à l'inefficacité de sa réforme des retraites, Bayrou et Macron s'enfoncent plus loin dans le mensonge de l'urgence austéritaire.
Pour les fonctionnaires hospitaliers, la pilule serait bien dure à avaler :
La CGT, au niveau local et national, dénonce la politique dramatique du gouvernement.
Chaque syndiqué peut agir en militant et en diffusant ces informations autour de lui. En participant aux mobilisations (la CGT Santé action sociale appelle à un grand rassemblement le 9 octobre à Paris).
Chaque citoyen peut agir pour sauver notre système de santé public, en écrivant à nos députés, à nos sénateurs sensés nous représenter.
Pour le budget militaire, de l'argent, il y en a. Les dividendes versés aux actionnaires n'ont jamais été aussi élevés. Le problème ne vient pas de la dépense, il vient du partage des richesses.
"Des sous pour la Sécu, pas pour les Obus."